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Historique et fabrication

Un peu d’Histoire…

L’histoire du préservatif masculin remonte à l’antiquité où l’homme cherchait à se protéger contre les maladies. En soie, en membrane animal, pour finalement trouver sa matière actuelle le latex.

3000 ans avant Jésus-Christ : en boyaux de mouton.

1500 ans avant Jésus-Christ : sachet en vessie de chèvre.

100-200 apr. J.-C. : Trace d’utilisation de préservatifs en Europe (peintures).

10e siècle : papier de soie huilé chez les Chinois et accessoires en écailles de tortue chez les Japonais).

16e siècle : port d’un fourreau d’étoffe fine trempée au préalable dans une décoction d’herbes ou un peu de salive.

17e siècle : En France, posséder ou vendre des préservatifs est passible de prison. En soie ou en velours, orné d’un petit ruban de couleur pour le maintenir en position lors des ébats. L’invention du préservatif remonterait d’ailleurs à ce siècle et serait attribuée à un certain Docteur Condom, médecin personnel de Charles II d’Angleterre.

18e siècle : boyaux d’animaux, le célèbre séducteur Casanova lui attribue alors le nom de « redingote anglaise ».

19e siècle : Le processus révolutionnaire de vulcanisation du caoutchouc, inventé par Goodyear et Hancock en 1839, permet de produire en masse ce « vêtement à usage intime ». Le premier préservatif fabriqué en latex liquide fait quant à lui son apparition vers 1880. Ce n’est qu’en 1843 que le préservatif est dépénalisé en France.

Au début du 20e siècle : Le préservatif adopte un réservoir et se décline en plusieurs couleurs et parfums. Il est garanti cinq ans et se lave après usage.

Dans les années 20 : Il est de nouveau interdit dans le cadre de la politique nataliste après la première Guerre Mondiale. Il connait en revanche un succès croissant aux Etats-Unis : les GI’s en emportent toujours dans leur paquetage.

Dans les années 30 : Le latex liquide remplace définitivement le caoutchouc crêpe. Encore aujourd’hui, il est à la base de la fabrication des préservatifs.

Depuis les années 60 : La révolution sexuelle redonne au préservatif ses lettres de noblesse, bien qu’il soit concurrencé par la pilule contraceptive, il permet de se protéger contre les MST et notamment le SIDA qui apparait dans les années 80. L’interdiction de toute publicité en faveur du préservatif est maintenue jusqu’en 1987. Depuis, toute publicité destinée au grand public doit être soumise à l’obtention d’un visa de la part de l’Agence de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, au même titre qu’un médicament.

1990 : Les nouvelles technologies permettent une amélioration considérable du préservatif et la production de modèles beaucoup plus sophistiqués que ceux que connaissaient nos ancêtres.

Aujourd’hui : Le préservatif est le seul et unique moyen de protection efficace pour lutter contre les infections sexuellement transmissibles et tout particulièrement contre le sida. Il est en vente libre partout!

 

 

Fabrication

Fabrication, contrôles et tests des préservatifs afin d’avoir une garantie de qualité

Le préservatif, pour être véritablement efficace, doit répondre à des règles de qualité bien précises. Ils doivent être contrôlés suivant la norme EN ISO 4074 sui définie les exigences minimales et les méthodes d’essai à utiliser dans le cadre du contrôle qualité.

  1. Fabrication du préservatif masculin

La fabrication du préservatif masculin suit toute une série d’étapes complexes et contrôlées.

Première phase : le Latex

Le latex est une substance naturelle, visqueuse et d’aspect laiteuse, extraite par saignée de l’Hevea brasilienses, un arbre tropical communément appelé «  arbre à caoutchouc ».

Composition du bain de latex

Le latex brut, qui se présente sous une forme liquide proche du lait, est testé, homogénéisé et stabilisé par l’adjonction de stabilisateurs et conservateurs. Il est solidifié par l’ajout d’agents vulcanisant ou par chauffage (pré vulcanisation).

Trempage dans le bain de latex

Cette étape est réalisée par moulage et trempage. Des moules de porcelaine ou de verre de forme phallique sont immergés brièvement dans une cuve de latex. Un film en latex sous forme gélifiée se dépose ainsi sur le moule. Le revêtement en latex est séché à l’air avant d’être trempé une seconde fois.

Après le second bain et le troisième bain, l’extrémité ouverte du préservatif venant d’être moulée est enroulée pour former une ceinture ou un petit bourrelet.


 

Vulcanisation

Alors qu’ils sont toujours sur les moules, les préservatifs passent dans un four de cuisson chauffé à une température entre 50 et 120 degré Celsius pour vulcaniser le latex. Cette opération établit les propriétés finales d’élasticité et de résistance.

 

Lavage, rinçage et séchage

Le film latex est démoulé et subit un certain nombre de lavages et de rinçages afin d’éliminer un maximum d’allergènes chimiques et protéiques pour obtenir des produits à faible allergénicité.

 

Tests electroniques et conditionnement

Tests électroniques automatiques de tous les préservatifs

 

Emballage

Les préservatifs sont séchés, roulés et poudrés ou enduits d’un lubrifiant. Ils sont conditionnés à l’unité sous sachet soudé, par fermeture thermique, puis emballés par boite ou sachet individuel.

  1. Tests réalisés

Pour chaque lot de fabrication, une batterie de tests est réalisée pour être en conformité avec les normes en vigueur (ISO4074 :2014, ISO13485, Directive 93/42/CEE et 2007/47/CE à savoir :

  • Tests de pression d’air à l’éclatement avec volume d’air à l’éclatement

Volume supérieur à 18 litres et pression supérieure à 1kPa

  • Longueur
  • Largeur
  • Epaisseur
  • Etanchéité

Test du buvard

300ml d’eau et 3 minutes de suspension

  • Défauts visibles
  • Intégrité de l’emballage
  • Emballage et étiquetage
  • La quantité du lubrifiant

Lorsque le préservatif est lisse on doit mesurer la quantité de lubrifiant présent en moyenne sue les préservatifs d’un même lot. Les préservatifs distribués par PHICOGIS Europe sont tous enduits de plus de 550mg de lubrifiant en moyenne (bien au-delà de la quantité minimale requise par la norme).

Les normes imposent une certaine quantité de préservatifs à tester en fonction du lot et du test à faire. Si un seul de tous les tests n’est pas satisfaisant (tolérance comprise, sauf pour l’étanchéité où la tolérance est nulle) alors lo lot tout entier doit être jeté.